Ashley Bouder, Ă©galement Principal du New York City Ballet, donne un cours de danse avancĂ© dans un studio de New York, qu'elle diffuse en directe sur les rĂ©seaux sociaux. Rendez-vous sur sa chaĂźne Youtube chaque jour Ă  16h (heure française). Elle propose aussi Ă  17h30 (heure française) un training quotidien de 40 minutes pour les NĂ©ele 10 juin 1977 Ă  Bordeaux, Benjamin Millepied est un danseur et chorĂ©graphe de renommĂ©e mondiale, il est Ă©toile du New York City Ballet et devient en 2004 directeur artistique du « Morriss Center Dance » Ă  Bridgehampton (New York). Il a aussi Ă©tĂ© le directeur de la danse Ă  la tĂȘte du ballet de l’OpĂ©ra de Paris du 1er novembre 2014 au 15 juillet 2016. Benjamin Millepied jette l'Ă©ponge aprĂšs deux saisons seulement Ă  la tĂȘte du ballet. € L'ex-danseuse Ă©toile, depuis 32 ans Ă  Garnier, arrivera en septembre. Sa notoriĂ©tĂ© devrait LĂ©ala petite brestoise au New York City Ballet. LĂ©a FouillĂ©, 13 ans, danseuse classique, petit prodige brestois, intĂšgrera le prestigieux New York City Etoilefrançaise du New York City Ballet : Millepied; Familier pour dĂ©signer un Ă©tatsunien : Amerloque; Il s’occupe de l’amĂ©nagement des villes : Urbaniste; Technique d’anesthĂ©sie lors de l’accouchement : Epidurale; DĂšs que vous aurez terminĂ© cette Ă©tape, vous pourrez rejoindre le Groupe 89 de Cirque. Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Elle Ă©tait l’archĂ©type de la Française, telle que la concevaient naguĂšre les romanciers ou les auteurs de théùtre belle, Ă©lĂ©gante, bonne, cultivĂ©e, spirituelle, pĂ©tillante, d’une bienveillance Ă  toute Ă©preuve. Elle a Ă©tĂ© encore l’une des plus grandes ballerines de son Ă©poque, celle dont rĂȘvaient les chorĂ©graphes les plus exigeants. Quoiqu’elle fĂ»t nĂ©e en Bretagne, Ă  Pont L’AbbĂ©, le 1er dĂ©cembre 1933, puis formĂ©e Ă  Paris par de grands artistes, Carlotta Zambelli, Victor Gsovsky ou Madame Roussane, Ă  l’instar d’Yvette ChauvirĂ©, de Jean BabilĂ©e, de Françoise Adret ou de Maurice BĂ©jart, c’est Balanchine surtout qui bĂ©nĂ©ficia de son talent. Elle fut danseuse Ă©toile "principal" pour les AmĂ©ricains au New York City Ballet oĂč elle dansa de 1958 Ă  1976, aprĂšs une unique saison dĂ©jĂ  passĂ©e Ă  Manhattan au sein de l’American Ballet. Et de toutes les virtuoses qu’eut Balanchine pour le servir, Violette Verdy fut sans doute la plus brillante, la plus piquante, celle du moins dont le souvenir demeure le plus suite aprĂšs la publicitĂ© Etoile au New York City Ballet Pourquoi le sort voulut-il que cette danseuse si française de tempĂ©rament, cette femme au charme et Ă  la gentillesse indicibles qui firent qu’elle Ă©tait aimĂ©e de tout le monde de part et d’autre de l’Atlantique, pourquoi le sort voulut-il qu’elle fit l’essentiel de sa carriĂšre aux Etats-Unis ? Sans doute apportait-elle au Nouveau Monde un raffinement, une Ă©lĂ©gance native, un chic français dont les AmĂ©ricains allaient ĂȘtre friands. Et surtout une virtuositĂ©, une intelligence du mouvement, un lyrisme maĂźtrisĂ©, une grande musicalitĂ© qui ne pouvaient que sĂ©duire George Balanchine et Jerome Robbins. Pour Violette Verdy, le premier crĂ©a "TchaĂŻkovsky Pas de deux" ou "Liebeslieder Walzer" en 1960, le rĂŽle de l’Emeraude dans "Joyaux" en 1967, le ballet "La Source" en 1968 ou "Sonatine" en 1975. Et elle interprĂ©ta tout son rĂ©pertoire. Quant Ă  Robbins, il chorĂ©graphia pour elle trois de ses Ɠuvres emblĂ©matiques, "Dances at a Gathering" en 1969, "In the Night" en 1970, "A Beethoven Pas de Deux" en 1973. DĂšs lors, dans le monde du ballet, et notamment en Europe oĂč on l’appellera dans bien des grandes compagnies pour y enseigner, elle deviendra la plus Ă©clairĂ©e des reprĂ©sentantes du style et de l’esprit de Balanchine et de RobbinsLa suite aprĂšs la publicitĂ© DĂ©buts en France Mais c’est bien entendu en France que dĂ©bute Violette Verdy. A 12 ans seulement, en 1945, avec les Ballets des Champs-ElysĂ©es, troupe patronnĂ©e par Jean Cocteau, Boris Kochno et Christian BĂ©rard et dont les chorĂ©graphes sont Roland Petit et Janine Charrat. Plus tard, elle crĂ©e le rĂŽle de la Jeune Fille dans "Le Loup" de Roland Petit aux cĂŽtĂ©s du chorĂ©graphe qui figurait le Loup et de Claire Sombert en BohĂ©mienne. C’était le 17 mars 1953 elle a alors 20 ans, au Théùtre de l’Empire. Le livret avait Ă©tĂ© Ă©crit par Jean Anouilh et Georges Neveux, la musique composĂ©e par Henri Dutilleux, les dĂ©cors et les costumes imaginĂ©s par Jean Carzou. Comment rĂȘver Ă  l’époque de plus brillants dĂ©buts ? Cependant, dĂšs les annĂ©es 1954 et 1955, Violette Verdy est alors passĂ©e Ă  Londres. Elle est y soliste au London Festival Ballet et l’on pourra dĂ©duire de ses confidences, bien plus tard elle qui jamais ne sera capable de dire du mal de qui que ce soit ou d’ĂȘtre le moins du monde nĂ©gative, qu’elle sĂ©loigna de la France pour ne pas avoir Ă  souffrir des intrigues du monde du ballet. Sous le mandat de Rolf Liebermann, aprĂšs qu’elle a quittĂ© le New York City Ballet et toute aurĂ©olĂ©e de sa gloire amĂ©ricaine, comme Benjamin Millepied, prĂšs de quarante ans plus tard, elle reviendra en France, appelĂ©e Ă  la tĂȘte du Ballet de l’OpĂ©ra de Paris. Elle sera, de 1977 Ă  1980, la premiĂšre femme Ă  le diriger. Et fera preuve, au contraire de beaucoup, de bienveillance et d'admiration pour le travail de Carolyn Carlson, alors nommĂ©e Ă©toile-chorĂ©graphe au sein de la mĂȘme maison. Mais comment cette crĂ©ature si rayonnante, si bienveillante, si attentive Ă  ne blesser personne, malade mĂȘme Ă  l’idĂ©e de dĂ©sobliger qui que ce soit, pouvait-elle gouverner une troupe lĂ  oĂč des dragons ont tant de peine Ă  la diriger ? Trente ans plus tard, Violette Verdy n’en revenait pas d’avoir osĂ© une telle expĂ©rience. Elle la poursuivra cependant, mais dans une version plus douce, en co-dirigeant le Ballet de Boston de 1980 Ă  1983. Une merveilleuse pĂ©dagogue La brillante danseuse-Ă©toile qu’elle a Ă©tĂ© trouve un nouvel Ă©panouissement dans la spiritualitĂ© orientale, en Inde, oĂč elle aura longtemps un gourou ». Mais aussi en devenant l’une des plus brillantes, des plus attachantes pĂ©dagogues jamais vues dans le monde de la danse classique. DĂšs 1984, elle est professeur au New York City Ballet, lĂ  oĂč elle avait scintillĂ© durant deux dĂ©cennies. A l’école de l’American Ballet Ă©galement. Puis, depuis 1996, elle entre dans cet arĂ©opage d’artistes cĂ©lĂšbres Janos Starker, Caroll Vaness, Iannis Xenakis, Wolfgang Brendel
 qui viennent enseigner Ă  l’UniversitĂ© de l’Indiana, Ă  Bloomington. Dans ce centre prestigieux, si loin pourtant de cette France Ă  laquelle elle demeure infiniment attachĂ©e et oĂč vivent ses parentes et bien des amis de toujours, elle mĂšne ses activitĂ©s pĂ©dagogiques au sein d’un univers extrĂȘmement prĂ©servĂ© alors qu’elle considĂšre avec effroi combien dans son pays natal bien des choses se dĂ©gradent. Elle a sa demeure Ă  l’universitĂ©, elle y jouit d’une considĂ©ration gĂ©nĂ©rale, une considĂ©ration qui l’amĂšne de surcroĂźt Ă  se dĂ©placer beaucoup, aux Etats-Unis et en France notamment oĂč elle donne des cours magistraux aux danseurs de l’OpĂ©ra de Paris. Les derniers dataient de 2014. C’est Ă  Bloomington que Violette Verdy vient de s’éteindre, ce lundi 8 fĂ©vrier 2016. Le vendredi prĂ©cĂ©dent, elle qui continuait Ă  se dĂ©penser constamment, avait Ă©tĂ© frappĂ©e par un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et hospitalisĂ©e d' suite aprĂšs la publicitĂ© Violette and Mr B. C’est un merveilleux documentaire du cinĂ©aste Dominique Delouche, "Violette et Mr B." 2001, qui rĂ©vĂšle au grand public cet Ă©tonnant professeur qu’est Violette Verdy. Ses cours d’interprĂ©tation sont des poĂšmes. Elle enseigne avec une intelligence, une bonne humeur, un humour extraordinaires, osant, dans une langue infiniment chĂątiĂ©e et imagĂ©e, des comparaisons littĂ©raires, artistiques ou musicales inattendues afin de mieux faire comprendre l’intention premiĂšre d’un mouvement, la qualitĂ© d’une attitude, la nature d’un enchaĂźnement de pas, le travail d’acteur encore auquel se doit tout bon danseur. N’ayant jamais un mot blessant quand il y a faute, mais cherchant tout au contraire Ă  faire rebondir son Ă©lĂšve en exploitant au mieux ses qualitĂ©s propres. Elle qui confessait ĂȘtre incapable de se mettre en colĂšre sans que cela la fasse pleurer s’y rĂ©vĂšle telle qu’en elle-mĂȘme. Infiniment attachante, attentive aux autres, tentant de faire passer un message en fonction de la personnalitĂ© de ses disciples, pleine d’esprit, inĂ©puisablement inventive et toujours incomparablement bienveillante. Faut-il ajouter que la lumineuse Violette Verdy Ă©tait universellement aimĂ©e et que personne autant qu’elle n’aura joui d’une considĂ©ration et d’une affection universelles ? RaphaĂ«l de Gubernatis Benjamin Millepied, directeur de l'OpĂ©ra de Paris et ancien danseur Ă©toile du New York City Ballet propose Charmatz » un ballet du 20Ăšme siĂšcle qui immerge vingt danseurs de l’OpĂ©ra au milieu des spectateurs. Cette semaine dans Mise en Seine » Jean-Laurent Serra dĂ©voile une nouveautĂ© de la ComĂ©die Française. 20 000 Lieues Sous les Mers » version marionnette. Les comĂ©diens dĂ©couvrent l’art de la manipulation. Il reçoit Benjamin Millepied directeur de la danse de l'OpĂ©ra de de grand frais La ComĂ©die- Française plonge dans 20 000 Lieues Sous les Mers » C'est un spectacle inĂ©dit qui inscrit les arts de la marionnette Ă  son rĂ©pertoire. Une premiĂšre Ă  dĂ©couvrir au Théùtre du Vieux Colombier jusqu’au 8 novembre 2015, 21 rue du Vieux Colombier. 75006 ParisAvec l’adaptation du roman de Jules Verne la ComĂ©die-Française prend le large et se lance un nouveau dĂ©fi. Pour la premiĂšre fois, l’institution fait rentrer au rĂ©pertoire, le jeu et le maniement de ces personnages articulĂ©s. Un exercice mĂ©connu pour les comĂ©diens qui ont du apprendre Ă  jouer et faire corps avec leurs animaux et autres poissons construits de mousse sous le regard de ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq, deux marionnettistes chevronnĂ©s issus de la compagnie de Philippe Genty. Les deux compĂšres sont Ă©galement metteur en scĂšne » et crĂ©ateurs du spectacle. Un bel hommage rendu Ă  l’univers fantastique de Jules Verne et au talent des comĂ©diens du Français, capables de jouer tous les rĂ©pertoires. En savoir plus Jules Verne Ă  la ComĂ©die Française Benjamin Millepied, le directeur de la danse de l’OpĂ©ra de Paris bouscule l’institution avec une rentrĂ©e chargĂ©e en nouveautĂ©s NommĂ© l’an passĂ© directeur de la danse de l’OpĂ©ra de Paris, Benjamin Millepied effectue sa premiĂšre vraie rentrĂ©e au sein de l’institution avec quatre projets audacieux et complĂ©mentaires. L’ancien danseur Ă©toile du New York City Ballet propose Charmatz » un ballet du 20Ăšme siĂšcle qui immerge vingt danseurs de l’OpĂ©ra au milieu des spectateurs. Une sorte de promenade dansĂ©e dans le hall, le grand escalier ou encore le foyer du magnifique Palais Garnier. Ce concept insolite permet au public deprofiter des grands solos du rĂ©pertoire classique ou contemporain avec une proximitĂ© inĂ©dite. En Savoir plus sur le ballet Charmatz » Autre innovation avec la crĂ©ation d’une troisiĂšme scĂšne numĂ©rique . Un site internet dĂ©diĂ© Ă  la crĂ©ation multi supports croisement de la photo, du cinĂ©ma ou encore du graph et des rĂ©pertoires, classiques, contemporains et mĂȘme hip hop. Un vĂ©ritable faire valoir de la culture Française qui propulse la danse vers la galaxie En savoir plus sur la 3Ăšme ScĂšne numĂ©rique Du neuf encore avec l’acadĂ©mie de l’OpĂ©ra de Paris, conçue comme un pĂŽle de transmission ouvert sur le jeune public et la formation professionnelle de jeunes artistes en rĂ©sidence metteurs en scĂšne, musiciens, chanteurs, pianistes-chefs de chant et chorĂ©graphes. Et enfin, une crĂ©ation signĂ©e Benjamin Millepied avec un hommage rendu Ă  ses maĂźtres George Balanchine et Jerome Robbins. Un spectacle qui met en exergue deux trĂšs grands chorĂ©graphes, tous deux d’origine russe, qui ont emmenĂ© l’école amĂ©ricaine et la danse vers des sommets rarement atteints. En savoir plus sur ce nouveau spectacle Rencontre avec Benjamin Millepied Dans l’agenda des sorties de ce week-endDuo insolite au théùtre du Rond-point dans un spectacle intitulĂ© Un Poyo Rojo » traduisez Un Coq Rouge ». La piĂšce met en scĂšne deux sportifs mĂąles dans un ballet hilarant qui dĂ©coiffe et bouscule tous les stĂ©rĂ©otypes sur la virilitĂ© et la puissance de L’Homme ». Créée en Argentine, cette performance Ă  la frontiĂšre de la danse, de la lutte et du cabaret s’est jouĂ©e lĂ -bas Ă  guichet fermĂ© depuis 10 ans. A dĂ©couvrir jusqu'au 18 octobreLe théùtre Bo Saint-Martin prĂ©sente Domino » un autre duo mais cette fois français et humoristes. Il est blanc, elle est noire, il est de mĂ©tropole, elle est des Antilles. Un spectacle explosif qui joue sur la mixitĂ© et les diffĂ©rences culturelles. Cette tranche de vie est un vrai carton et ne dĂ©semplie pas depuis son passage Ă  Avignon en 2014. Un jeu d’équilibre, enfin, au théùtre Le Monfort avec le chorĂ©graphe Yoann Bourgeois, spĂ©cialiste de la mise en piste d’acrobates et autres funambules. Son spectacle intitulĂ© Celui Qui Tombe » est une rĂ©flexion sur la gravitĂ© terrestre qui met Ă  rude Ă©preuve et au bord du gouffre six danseurs, acrobates hommes et femmes. L’artiste transforme le sol en air de jeu acrobatique avec un plancher mouvant de 6 mĂštres sur 6 qui met les corps en tension. Attention, Ă©vĂ©nement ! Le New York City Ballet est l'invitĂ© du festival Les ÉtĂ©s de la Danse 2016. La troupe amĂ©ricaine, qui n'Ă©tait pas venue Ă  Paris depuis 2008, s'installe ainsi au Théùtre du ChĂątelet de Paris du 28 juin au 16 juillet, pour trois semaines de spectacles. Au programme beaucoup de George Balanchine, le maĂźtre de la danse classique amĂ©ricaine et fondateur du NYCB, et quelques oeuvres de la nouvelle gĂ©nĂ©ration de chorĂ©graphes nĂ©o-classiques. Une belle occasion de redĂ©couvrir le rĂ©pertoire amĂ©ricain, l'ADN du New York City Ballet, portĂ© par une nouvelle gĂ©nĂ©ration d'Étoiles brillantes. Le New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la Danse Les ÉtĂ©s de la Danse Depuis 12 ans, les ÉtĂ©s de la Danse invitent en fin de saison Ă  Paris une grande compagnie internationale, pour trois ou quatre semaines de spectacle. Le festival reste souvent l'une des seules occasions, en France, de voir danser une troupe de ballet Ă©trangĂšre. La programmation est rĂ©solument amĂ©ricaine l'Alvin Ailey American Dance Theater est un habituĂ© des ÉtĂ©s de la Danse et vient rĂ©guliĂšrement, le San Francisco Ballet est venu deux fois, le Miami City Ballet y a proposĂ© une formidable tournĂ©e en 2011, la Paul Taylor Dance Company a aussi Ă©tĂ© invitĂ©e... La venue du New York City Ballet, la grande reprĂ©sentante de la danse classique amĂ©ricaine, est donc de toute logique. Le New York City Ballet Le New York City Ballet a Ă©tĂ© fondĂ© en 1948 par George Balanchine. Ce dernier, nĂ© en 1904 Ă  Saint-PĂ©tersbourg, a dĂ©marrĂ© sa carriĂšre dans les Ballets Russes. L'histoire dĂ©marre en fait en 1933, avec la rencontre du chorĂ©graphe et de l'entrepreneur Lincoln Kirstein, qui rĂȘve d'une grande troupe de danse amĂ©ricaine. Cela aboutit d'abord Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole en 1934, la School of American Ballet, aujourd'hui l'Ă©cole rattachĂ©e au New York City Ballet. DĂšs 1948, George Balanchine propose Ă  Jerome Robbins de devenir le directeur artistique adjoint de la compagnie. Ces deux chorĂ©graphes fondent tout le rĂ©pertoire du New York City Ballet, et plus gĂ©nĂ©ralement de la danse classique amĂ©ricaine. Le New York City Ballet a depuis Ă©largi son rĂ©pertoire, et donne de temps en temps Le Lac des Cygnes ou La Sylphide. Mais la majeure partie de son rĂ©pertoire est constituĂ©e des oeuvres de George Balanchine et Jerome Robbins plusieurs dizaines de ballets pour chacun. À la mort de Balanchine en 1983, Peter Martins l'un des grands interprĂštes du chorĂ©graphe devient co-directeur avec Jerome Robbins, avant de diriger pleinement la compagnie depuis 1990. Peter Martins a créé plusieurs ballets pour la troupe amĂ©ricaine, et a surtout fait Ă©merger toute une nouvelle gĂ©nĂ©ration de chorĂ©graphes nĂ©o-classiques. Benjamin Millepied qui Ă©tait aussi Principal au NYCB y a fait ses premiers pas de chorĂ©graphes, Justin Peck ou Christopher Wheeldon aussi, AlexeĂŻ Ratmansky y revient rĂ©guliĂšrement. Cette saison, pas moins de sept crĂ©ations Ă©taient ainsi programmĂ©es, certaines de chorĂ©graphes inconnus comme le Français Nicolas Blanc. La troupe compte aujourd'hui 90 danseurs et danseuses, en trois grades Corps de ballet, Soloist et Principal. L'immense majoritĂ© viennent de la School of American Ballet. The Four Temperaments de George Balanchine George Balanchine La tournĂ©e parisienne du New York City Ballet aux ÉtĂ©s de la danse est placĂ©e sous le signe de George Balanchine sur les 20 ballets prĂ©sentĂ©s, 14 sont signĂ©s du chorĂ©graphe, et trois programmes lui sont entiĂšrement consacrĂ©s. Le public parisien peut sembler blasĂ© de George Balanchine, trĂšs trop ? souvent donnĂ© Ă  l'OpĂ©ra de Paris cette saison. Sauf que le New York City Ballet ne danse pas du tout de la mĂȘme façon ce rĂ©pertoire. Pour le New York City Ballet, George Balanchine est la base de tout. Les artistes de la troupe apprennent Ă  le danser depuis leurs dĂ©buts Ă  l'École de Danse, un peu comme les Ă©lĂšves de la Vaganova apprennent Ă  avoir des bras de cygne. La technique amĂ©ricaine est trĂšs diffĂ©rente de la technique française. Énergie, vitalitĂ©, grande musicalitĂ©, virtuositĂ© en sont les maĂźtres-mots. Autrement dit, voir danser du George Balanchine par le New York City Ballet est une tout autre expĂ©rience que de le voir danser par l'OpĂ©ra de Paris. Une occasion de redĂ©couvrir vraiment ce gĂ©nie de la danse, qui se place entre Marius Petipa et William Forsythe. Les ballets prĂ©sentĂ©s - Quel spectacle aller voir Le New York City Ballet prĂ©sente cinq programmes diffĂ©rents, ainsi qu'un gala, rĂ©unissant Ă  chaque fois quatre ou cinq ballets. En plus des 14 oeuvres de George Balanchine, la compagnie propose un ballet de Jerome Robbins, deux ballets du directeur Peter Martins, un ballet de Christopher Wheeldon, un ballet de Justin Peck et un ballet d'AlexeĂŻ Ratmansky. Le programme est globalement grand public, avec beaucoup de "tubes" de George Balanchine. Un choix qui a un peu déçu le public d' tous les ballets de George Balanchine prĂ©sentĂ©s lors de cette tournĂ©e ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© donnĂ© Ă  Paris, et auraient voulu plus de nouveautĂ©s ou de ballets moins connus. Symphony in C de George Balanchine SoirĂ©e Balanchine en noir et blanc - Apollon Balanchine/Stravinsky, The Four Temperaments Balanchine/Hindemith, Duo Concertant Balanchine/Stravinsky, Symphony in Three Movements Balanchine/Stravinsky La soirĂ©e idĂ©ale pour dĂ©couvrir la danse de George Balanchine, avec quatre de ses ballets les plus connus. Le chorĂ©graphe a Ă©tĂ© le premier Ă  aller dans l'abstraction. Il s'est dĂ©barrassĂ© des tutus pour des costumes rappelant la tenue de travail collant noir et t-shirt blanc pour les hommes, justaucorps noir pour les femmes. D'oĂč l'appellation des ballets "black & white". Symphony in Three Movements et The Four Temperaments en sont les parfaits exemples, mĂȘlant grand ensemble de corps de ballet, demi-solistes, couple d'Étoiles... et une danse virtuose. Apollon est plus ancien, montrant plus l'appartenance de George Balanchine aux Ballets Russes c'est d'ailleurs pour cette troupe que le ballet fut créé en 1928. SoirĂ©e Balanchine/TchaĂŻkovski - Serenade Balanchine/TchaĂŻkovski, Mozartiana Balanchine/TchaĂŻkovski, Tchaikovsky Piano Concerto No. 2 Balanchine/TchaĂŻkovski En bon Ă©lĂšve de la Vaganova, George Balanchine voue un culte Ă  Marius Petipa et TchaĂŻkovski. Il a composĂ© bon nombre de ses ballets sur les oeuvres du compositeur russe. Ce programme est l'occasion de dĂ©couvrir l'immense importance de la musicalitĂ© dans l'oeuvre du chorĂ©graphe, et plus gĂ©nĂ©ralement dans la technique amĂ©ricaine. Les ballets de George Balanchine sont abstraits, ils s'inspirent avant tout de la musique, de la construction de la partition. Ballet emblĂ©matique, Serenade est l'un des tous premiers pour le NYCB, s'inspirant d'une classe de danse. SoirĂ©e Balanchine/Martins/Robbins - Western Symphony Balanchine/Kay, Tarantella Balanchine/Gottschalk, Kay, The Infernal Machine Martins/Rouse, Barber Violin Concerto Martins/Barber, West Side Story Suite Robbins/Bernstein. VoilĂ  une soirĂ©e idĂ©ale pour dĂ©couvrir toute l'Ă©nergie et la vitalitĂ© de la danse amĂ©ricaine. Western Symphony s'inspire de l'ambiance Far West comme son nom l'indique sur des mĂ©lodies traditionnelles. Tarantella est une ode Ă  la virtuositĂ© Ă©clatante. Et faut-il vraiment prĂ©senter West Side Story Suite de Jerome Robbins ? Il s'agit de l'adaptation en ballet de la cĂ©lĂšbre comĂ©die musicale. À ne pas rater ! Peter Martins y prĂ©sente aussi deux de ses piĂšces. SoirĂ©e Wheeldon/Ratmansky/Peck - Estancia Wheeldon/Ginastera, Pictures at an Exhibition Ratmansky/Mussorgsky, Everywhere We Go Peck/Stevens Une soirĂ©e pour dĂ©couvrir la jeune gĂ©nĂ©ration de chorĂ©graphes nĂ©o-classiques anglo-saxons, dont la France est passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© avant l'arrivĂ©e de Benjamin Millepied. Si Christopher Wheeldon a Ă©tĂ© plus inspirĂ©, Pictures at an Exhibition est l'une des oeuvres majeures d'AlexeĂŻ Ratmansky. Everywhere We Go montre toute la patte de Justin Peck, chorĂ©graphe qui sait jouer de l'espace et de ses interprĂštes comme personne. Pictures at an exhibition d'AlexeĂŻ Ratmansky - Gonzalo Garcia SoirĂ©e Balanchine, New York-Paris - Walpurgisnacht Ballet Balanchine/Gounod, Sonatine Balanchine/Ravel, La Valse Balanchine/Ravel, Symphony in C Balanchine/Bizet. Une soirĂ©e prĂ©sentant des ballets moins connus de George Balanchine, si ce n'est le fantastique et tube Symphony in C. Le travail sur la musique de Ravel du chorĂ©graphe est admirable, donnant une toute autre ambiance Ă  ses ballets. La Valse en prend des tons presque dramatiques et narratifs. Sonatine est un clin d'oeil Ă  la danse française, ce sont d'ailleurs les artistes français Violette Verdy et Jean-Pierre Bonnefous qui l'ont créé. Le stage de danse Depuis quelques annĂ©es, les ÉtĂ©s de la Danse proposent un stage de danse pour les avancĂ©s et professionnel, en lien avec la programmation. Cette annĂ©e, le stage prend des formes de master-class autour de la technique amĂ©ricaine, rĂ©servĂ©es aux prĂ©-pros et pros dĂšs l'Ăąge de 13 ans, sur la scĂšne du Théùtre du ChĂątelet. Les cours sont donnĂ©s les vendredi 8, samedi 9, mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15 juillet de 9h Ă  10h30, animĂ© par un membre diffĂ©rent de la compagnie chaque jour. Un "Movement Workshop" pour les enfants est aussi organisĂ© le lundi 4 juillet de 10h30 Ă  11h30 enfants de 5 Ă  8 ans et le jeudi 7 juillet de 10h30 Ă  11h30 enfants de 9 Ă  12 ans, dans le Grand Foyer du Théùtre du ChĂątelet. L'ensemble de ces cours est donnĂ© en anglais. West Side Story Suite de Jerome Robbins Toutes les infos pratiques, les rĂ©servations des spectacles ou l'inscription aux master-class sont Ă  retrouver sur le site des ÉtĂ©s de la Danse. SpĂ©cialiste des rayures, l'artiste français Daniel Buren, 76 ans, s'est offert une petite facĂ©tie Ă  l'OpĂ©ra Bastille, en rĂ©alisant les dĂ©cors de Daphnis et le premier ballet créé en France par le chorĂ©graphe Benjamin Millepied depuis sa nomination en janvier 2013 comme directeur de la danse de l'OpĂ©ra de Paris, Buren a imaginĂ© un rideau de scĂšne comme s'il s'agissait d'une mire de fantaisie hypnotique de lignes noires et blanches au centre desquelles un carrĂ© apparaĂźt, grossit, se meut, bascule. Le tout s'escamote pour laisser place Ă  un spectacle particuliĂšrement sa prise de fonction en novembre prochain, le danseur de 36 ans, Ă©poux de l'actrice amĂ©ricaine Natalie Portman qu'il a rencontrĂ©e sur le tournage de Black Swan 2010, nous offre un ballet d'une grĂące concourt. L'osmose des 23 danseurs de la troupe, le romantisme des nymphes aux cheveux lĂąchĂ©s, vĂȘtues de simples drapĂ©s couleur chair, l'harmonie des pas de deux du couple formĂ© par le berger Daphnis – HervĂ© Moreau – et sa muse ChloĂ© – AurĂ©lie Dupont – qui dĂ©couvrent le bonheur de s'aimer, l'allĂ©gresse de la musique commandĂ©e au compositeur Maurice Ravel en 1912 pour les ballets russes
L'ensemble est aĂ©rien, naturel comme une rĂȘverie pastorale qui prendrait forme sous nos Millepied, qui fut danseur Ă©toile au New York City Ballet, s'est attaquĂ© Ă  une Ɠuvre rĂ©putĂ©e complexe et nous montre Ă  quel point elle peut ĂȘtre simple et moderne grĂące Ă  sa poĂ©sie, Ă  sa figures gĂ©omĂ©triques colorĂ©es de Buren, qui s'Ă©lĂšvent et se baissent lentement en fond de scĂšne pour composer des tableaux aĂ©riens, et le final comme une explosion en Technicolor digne de comĂ©dies musicales Ă  l'amĂ©ricaine contribuent Ă  sa spectacle est prĂ©cĂ©dĂ© par Le Palais de cristal, créé par George Balanchine en 1947 sur une musique de Georges Bizet, avec des costumes magnifiquement repensĂ©s par le couturier Christian Lacroix sur des tons coquelicot, bleu nuit, vert et perle rehaussĂ© de strass. Deux ballets pour une soirĂ©e magique.> Le Palais de cristal et Daphnis et ChloĂ©, ballet de l'OpĂ©ra, chorĂ©graphies de George Balanchine et Benjamin Millepied, jusqu'au 8 juin Ă  l'OpĂ©ra Bastille, Ă  Paris. En direct dans les cinĂ©mas UGC et indĂ©pendants, le 3 juin Ă  19 h 30. Ses Ă©toiles brillent sur les scĂšnes du monde entier. Plus de trois cents ans aprĂšs sa naissance, sa vitalitĂ© reste intacte, sa modernitĂ© Ă  la pointe, son prestige Ă  l'Ă©gal du BolchoĂŻ ou du New York City Ballet. Le Ballet de l'OpĂ©ra national de Paris, qui sort de la plus longue grĂšve de son histoire pour prĂ©server son rĂ©gime de retraite encore un de ses records !, est une France en miniature, frondeuse mais mondialisĂ©e, attachĂ©e Ă  ses traditions mais ouverte sur le monde, rĂ©solument paradoxale mais partout objet d'admiration. De Serge Lifar Ă  Rudolf Noureev, les plus grands l'ont dirigĂ©. Figure de proue de la danse acadĂ©mique avec tous les grands ballets inscrits Ă  son rĂ©pertoire, le Ballet intĂšgre la danse contemporaine dĂšs 1973 en invitant les chorĂ©graphes Carolyn Carlson et Merce Cunningham. Elle y occupe dĂ©sormais une place importante dans sa programmation et contribue Ă  son rayonnement international. 25 ans de moyenne d'ĂągeMais comme toutes les institutions sĂ©culaires, la force du Ballet est de savoir rĂ©sister aux soubresauts du moment, depuis les luttes de pouvoir internes - rĂ©guliĂšres, parfois violentes - jusqu'aux assauts parfois dĂ©sordonnĂ©s d'une modernitĂ© de circonstance. MalgrĂ© leur 25 ans de moyenne d'Ăąge, les 154 danseurs de la troupe ont avant tout pour rĂŽle de prĂ©server et d'exporter le style français, dont le Ballet est l'incarnation depuis Louis XIV. C'est en 1713, peu avant la mort du monarque, qu'est créée l'Ecole royale de danse. DĂšs 1681, les premiĂšres danseuses professionnelles y font leur apparition. Elles ne cesseront jamais d'occuper le haut de l'affiche. Les vraies stars du Ballet, tout au long de son histoire, restent avant tout les ballerines. Aujourd'hui encore, c'est une femme, l'ancienne danseuse Ă©toile AurĂ©lie Dupont, qui le dirige. Elle a succĂ©dĂ© Ă  une autre femme, Brigitte LefĂšvre, aprĂšs le court intermĂšde Benjamin Millepied. Les dirigeants passent, la tradition - qu'ils sont chargĂ©s de prĂ©server - reste. Le Ballet de l'OpĂ©ra de Paris est un morceau de l'identitĂ© française. On n'y oublie jamais l'influence de ces professeurs de danse qui, dĂšs le xviiie siĂšcle, exportaient leur savoir-faire dans les grandes capitales europĂ©ennes. Aujourd'hui encore, la langue officielle de la danse classique, notamment pour les termes techniques, est le français. Quant au fameux style, inspirĂ© du goĂ»t du paraĂźtre qui donna tout son Ă©clat Ă  la cour du roi Soleil au xviie siĂšcle, il se distingue par l'Ă©lĂ©gance, le raffinement, l'approche dramatique des rĂŽles, mais aussi une extrĂȘme rigueur technique que, aux dires des spĂ©cialistes, l'on retrouve dans la finition du geste, plus exigeante ici que partout ailleurs dans le monde. C'est cette culture que cette troupe d'Ă©lite dĂ©fend Ă  chacune de ses quelque 180 reprĂ©sentations en France et dans le monde. Toujours avec le mĂȘme succĂšs. Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă  comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă  prendre les meilleures dĂ©couvre les offres

étoile française du new york city ballet